Faisons les présentations
Bonjour Vincent ! Peux-tu te présenter en quelques mots ?
J’ai 30 ans, j’habite à Tours depuis quelques mois, j’étais en région parisienne avant ça. Je suis lead dev chez Phenix depuis 2018. Et pour ne pas sortir des clichés « dev », je suis un grand fan de « tech » au sens large, de jeux (vidéo ou de plateau) et de Star Wars.
Quel a été ton parcours avant de rejoindre Phenix ?
Avant Phenix, et après mes études, j’ai été lead dev un peu plus de 3 ans dans une petite startup qui faisait des bracelets connectés pour les personnes sourdes et malentendantes.
Durant cette période, pendant 1 an, j’ai aussi co-fondé une startup avec pour objectif de rendre la course à pied plus ludique. Si je simplifie, tu peux imager que le coureur était Pacman sur l’application et devait courir pour ramasser des points et esquiver les fantômes.
Ensuite, je suis arrivé chez Phenix.
Pensais-tu que l’application rencontrerait un tel succès ?
Oui, du moins je l'espérais. J’aurais eu beaucoup de mal à m’investir à fond si ce n’était pas le cas. Mais ça reste une première pour moi d’être sur une application qui progressivement a atteint un aussi haut niveau de notoriété, ça a été très formateur.
Le développement, un métier d’avenir
Quelle formation as-tu suivi pour devenir développeur ?
J’ai commencé en 2010 par un DUT Génie Electrique et Informatique Industrielle, à l’époque je découvre l’informatique. Sur le plan informatique, j’ai étudié principalement de la programmation sur microcontrôleur en C, de VHDL sur des FPGA, un peu de logiciels en C++. J’ai poursuivi, en 2012 en école d’ingénieur à l’UTC (Université de Technologie de Compiègne) en parcours Génie Informatique avec une spécialisation pour les Systèmes Temps Réel et Informatique Embarqués.
Avais-tu des bases en dev avant ?
Avant mon DUT, la seule fois où j’ai essayé de toucher à du « développement », c’était au lycée avec un peu de PHP, HTML, CSS mais sans plus d’affinité que ça à l’époque.
À l’époque où tu as commencé ta carrière de développeur, est-ce que tu pensais avoir autant de débouchés par la suite ?
Oui, j’avais pu le constater par la diversité des stages que j’ai fait pendant mes études. Par contre, je ne m’attendais pas à faire des choses aussi différentes au fur et à mesure.
La tech for good
Tu es actuellement Lead Dev chez Phenix, peux-tu nous en dire plus ?
Dans mon squad, on pratique la méthode SCRUM, on a de l’automatisation que ce soit au niveau des tests et des déploiements le tout sur 3 environnements (dont la prod). Depuis peu, on fait tourner la responsabilité de surveillance de la prod chaque semaine. Mais bon, j’imagine que ça reste assez « classique » tout ça.
Je pense que ce qui caractérise le plus « Dev chez Phenix » c’est la bienveillance et la confiance qui est accordée individuellement.
Est-ce que c’est important pour toi de travailler dans une structure à impact positif ?
Oui, c’était un de mes critères de recherche de poste. Savoir qu’in fine ce qu’on fait a un impact positif, ça me motive beaucoup lors de périodes un peu plus compliquées où si je suis dans le rush.
L’application possède une interface pour les consommateurs et une autre pour les commerces. Combien de personnes ont travaillé sur l’application ?
Actuellement le squad est composé de 6 personnes réparties de la manière suivante : 1 product owner, 2 devs sur la partie commerçante, 1 dev sur la partie consommateurs et moi sur les 2 parties.
Lors du développement de l'application, nous nous sommes concentrés sur l'efficacité et la performance de la recherche de commerçants afin que l'on soit capables de tenir un très fort trafic à moindre ressource (puissance de serveur). En effet, ça nous permet maintenant d'être plus serein sur la scalabilité de l'app avec l'augmentation quotidienne des utilisateurs, tout en sachant que nos serveurs ne sont pas des usines à gaz qui consomment énormément, ou en tout cas beaucoup plus que ce qu'il y a besoin.
L'interface utilisateur de notre application a subi plusieurs refontes pour la rendre plus ergonomique. Et ainsi s'adapter au mieux aux usages de nos utilisateurs et tout en réduisant la confusion que pouvaient avoir certains par moment. Cela a été possible en analysant les usages de notre application.
A l’avenir, penses-tu continuer à travailler dans des structures qui luttent contre la précarité alimentaire ?
Oui. Enfin, j’ai pas prévu de changer de structure pour le moment, mais je ne pense pas que je me fermerais des domaines à impact positif si c’était le cas.
Merci pour toutes ces réponses ! As-tu un dernier mot pour les futurs Wilders qui hésitent encore à se lancer dans le développement ?
Il est de plus en plus facile de trouver des sujets à impact positif en tant que dev, alors n’hésitez pas à prendre cette opportunité, il y a encore beaucoup à faire.
Pour aller plus loin…
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