Des arts et métiers au code
Céline a toujours eu la fibre artistique. Après avoir préparé pendant un an le concours d’entrée de l’Ecole du Louvre et suivi une première année de licence d’anglais en parallèle, elle part un an en Belgique en Erasmus. De retour en France, elle décroche une licence en arts appliqués et embraye sur un master en architecture, couleur et design à l’Université de Strasbourg. Confrontée à un marché du travail compliqué, elle enchaîne les petits boulots avant de décider de monter sa propre boîte, Céline Création. Rapidement, elle s’aperçoit que beaucoup de ses clients aimeraient qu’elle réalise aussi leur site web et elle décide d’aller chercher les compétences qui lui manquent à la Wild Code School.
Aujourd’hui elle combine ses deux vies : celle d’auto-entrepreneur et de formatrice à la Wild Code School.
Wilder un jour, Wilder toujours
Durant la formation, Céline s’est spécialisée sur PHP/Symfony 2. A la fin de la session, elle s’est vue proposer le poste de formatrice PHP à la Wild Code School de La Loupe. C’est Romain Cœur, le CTO, qui a pensé à elle. « C’était une belle opportunité que j’ai saisie. » Céline a commencé à enseigner dès la session de janvier 2016.
« Je prépare mes cours pendant mes temps de pause. Il faut savoir qu’un bon cours structuré demande 14 à 15 heures de travail car il faut réaliser beaucoup de contenu avec beaucoup de références pour nourrir les quêtes que doivent faire les élèves. C’est un travail très prenant mais qui me permet en même temps de faire ma veille pour me perfectionner.»
Ancienne élève, c’est elle aujourd’hui qui enseigne. Un « plus » qui lui permet d’être davantage à l’écoute des besoins des élèves et aussi d’appliquer les principes du « learn by teaching » – on n’apprend jamais aussi bien qu’en expliquant à d’autres : « Enseigner me permet de connaître parfaitement les bases du code, de voir tout. »
Une journée à la Wild Code School
Les journées à la Wild Code School ne se ressemblent pas. « Tout dépend de l’état d’avancement des élèves. On adapte la formation à leurs besoins. » Les cours débutent à 9 heures par des ateliers puis sont suivis d’un cours d’une heure, avec de nouveaux ateliers l’après-midi. Les élèves travaillent en équipe le mercredi pour réaliser à bien leur mission et livrer en temps et en heure le produit demandé. « Que ce soit un site statique ou un site dynamique, les élèves sont mobilisés à 200% sur leurs projets. Nous sommes là pour les accompagner et veiller à leur bonne réalisation. » Le jeudi est la journée des intervenants où des professionnels présentent leur métier, leur secteur d’activité ou bien une thématique particulière aux élèves.
Pour assurer la formation avec un rythme aussi soutenu, les équipes de formateurs effectuent régulièrement des ajustements. « Les élèves souhaitaient davantage de clarté dans le déroulé des semaines et des journées. Nous avons donc mis en place un point hebdomadaire avec tous les élèves le vendredi. On revient sur ce qui a été fait dans la semaine, quelles sont les compétences acquises et ensuite on annonce les grands temps de la semaine à venir avec de nouveaux objectifs. »
L’art de la transmission
Ce que Céline aime le plus dans son quotidien c’est de voir les élèves progresser à vue d’œil. « C’est de voir l’avancement des projets, la motivation des élèves et surtout les voir évoluer. On se sent utile. »
Si les journées sont longues et intenses, les résultats sont là. Alors, prêts à embarquer avec Céline dans l’aventure Wild Code School ?
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