Alors que la crise sanitaire est toujours bien présente dans notre quotidien, le secteur des transports a, quant à lui, pris un sacré coup : restriction des déplacements, distanciation sociale, couvre-feu mis en place au sein de certains pays… Laissant place à une réelle frustration au sein des populations, en manque de voyage et d’évasion.
Or, la crise ne ralentit ni l’innovation ni la motivation d’améliorer la mobilité de demain. Les transports du futur inscrivent deux objectifs à leur compteur : réduire la pollution urbaine et fluidifier le trafic à l’intérieur des villes.
Mais nous comptons une immensité de territoires à travers le monde. Les modes de déplacement et les distances à parcourir ne sont pas les mêmes selon la grandeur de l’espace. On ne se déplace pas aussi facilement aux États-Unis ou en Chine, qu’en France ou en Allemagne. Ici, la difficulté majeure est de produire des solutions de déplacement pour les populations dans toute leur diversité : plus ou moins grand budget, petites/grandes villes...
Allant de pair avec les enjeux liés aux changements climatiques, la révolution digitale met donc en relief le besoin d’offrir de nouveaux services de transports : à la fois adaptés aux territoires où ils circulent mais également aux différentes populations auxquelles ces transports sont destinés.
Bien que le secteur des transports soit connu pour être l’un des piliers de l’économie et l’une des principales causes de l’expansion urbaine, il compte également parmi les secteurs où il est le plus difficile de réduire nos émissions de CO2… C’est pourquoi les transports d’aujourd’hui doivent se réinventer !
Selon le Ministère de la Transition Écologique, si l’on prend la répartition des émissions mondiales dues à l’énergie, le secteur des transports se place en deuxième position avec 25% des émissions de CO2 en 2018, derrière la production d’électricité (due à la combustion d’énergie, avec 41% d’émission).
Ainsi, à l’horizon 2030, l’Union européenne a pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55% par rapport au niveau observé en 1990.
Alors que le réseau routier connaît une réelle saturation (bouchons aux heures de pointe, peu d’espace pour circuler dans les rues...), la tendance à une mobilité urbaine plus verte, plus propre et plus durable voit le jour. En effet, l’industrie des transports souhaite s’inscrire dans la durabilité et tente de réduire ses émissions au maximum. Mais ce challenge a bel et bien un coût...
Alors que la France ne compte que 4% de sa population utilisant le vélo comme mode de déplacement au quotidien, certains pays de l’Union européenne affichent une part d’utilisation très importante du vélo dans leur vie de tous les jours :
Cette tendance s’est fortement accrue ces dernières années, et surtout depuis la crise sanitaire qui nous touche depuis plus d’un an. La distanciation sociale qui en découle a alors instauré de nouvelles habitudes de mobilité auprès des populations : certains vont préférer opter pour le vélo, la trottinette ou la marche à pied lorsque les distances le permettent, pour éviter de s’entasser dans une voiture ou dans les transports en commun.
En 2018, on comptait 529 voitures pour 1 000 habitants dans l’ensemble de l’Union européenne selon Eurostat, agence européenne de statistiques. C’est pourquoi des villes telles que Barcelone ou encore Berlin ont totalement réinventé la manière de circuler dans certains de leurs quartiers en aménageant des pistes cyclables privilégiant espace et sécurité. Ces deux villes montrent que les vélos, les bus et les voitures peuvent cohabiter parfaitement ensemble, et circuler de manière organisée et sécurisée.
Un smartbike pour illustrer cette tendance...
L’entreprise française Angell a notamment lancé son smartbike (vélo autonome à assistance électrique) sur le marché. Ce produit responsable, facilement utilisable, transportable et plus léger que les vélos électriques traditionnels, peut être utilisé à la fois pour les loisirs, pour le côté sportif mais également pour les allers-retours domicile/travail et autres trajets quotidiens.
Pour rendre la transition de la voiture individuelle à la micro mobilité plus facile, le vélo n’est pas le seul à être tendance en Europe et à l’international : la trottinette électrique est de plus en plus utilisée de nos jours. En effet, en plus d’être très pratique, cette dernière témoigne d’une facilité d’utilisation et de portabilité.
Afin de souligner cette tendance, nous pouvons citer Bird, l’entreprise américaine pionnière dans la trottinette électrique libre-service, qui a récemment annoncé investir 125 millions d’euros pour se déployer dans 50 nouvelles villes européennes, et toucher une population plus locale.
La trottinette se voit, par ailleurs, devenir de plus en plus accessible. La société Omni a mis en service GlobeTrotter, une fixation universelle capable de connecter les fauteuils roulants aux trottinettes électriques pour permettre à ses usagers d’aller partout où ils le souhaitent. Cette initiative s’inscrit dans une démarche d’accessibilité à une échelle plus locale et témoigne d’un impact social important. Et c’est loin d’être fini ! Leur objectif est désormais d’atteindre 100 000 utilisateurs d’ici 2025.
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Ces deux types de véhicules, hybride et hybride rechargeable, ont un point commun. Tous deux comportent deux moteurs sous leurs capots : un moteur à combustion (ex : essence), et un autre électrique à batterie.
Même si l’on peut penser que ces deux véhicules sont similaires, on se rend rapidement compte qu’ils affichent plusieurs différences. Alors que la voiture hybride moyenne coûte environ 20 000 euros, la voiture hybride rechargeable moyenne, elle, monte facilement dans les 45 000 euros. Ces différences s’expliquent notamment au niveau de leurs performances propres : une voiture hybride rechargeable permettra d’accéder à une autonomie électrique plus élevée.
En effet, la voiture hybride n’a pas besoin d’être chargée manuellement, puisqu’elle se recharge lors de la décélération du véhicule. La voiture hybride rechargeable, quant à elle, est le parfait mix entre la voiture hybride et la voiture électrique. Elle dispose d’une batterie rechargeable dont le temps de recharge de ce type de véhicule pour environ 50 km est de 3 à 4 heures sur une prise classique, et moins de 3 heures sur une borne de recharge.
Contrairement aux types de véhicules cités ci-dessus, la voiture électrique permet de ne consommer aucun carburant et de n’émettre aucun rejet de CO2 tout en roulant en 100% électrique sur des distances allant de 60 à 600 km en moyenne. Auparavant, les voitures électriques étaient associées à de petites distances. Dorénavant, ce stéréotype disparaît peu à peu, puisque certains modèles permettent d’atteindre des distances de plus de 600 km.
Grâce à sa grande batterie, la voiture électrique dispose d’une plus large autonomie que la voiture hybride rechargeable. Cependant, elle nécessite un temps de recharge plus long : entre 5 à 6 heures sur une borne de recharge, et environ 20 heures sur une prise de courant classique.
Malgré les temps de recharge élevés, de plus en plus de véhicules électriques sont vendus dans le monde. L’Europe est même parvenue à dépasser la Chine, entre janvier et juin 2020, pour devenir le leader en ventes de véhicules électriques !
Vous l’aurez compris, il existe déjà un bon nombre d’alternatives aux véhicules ordinaires… Mais jusqu’où l’innovation nous mènera-t-elle ? Quels sont les prochains projets de mobilité ? C’est ce que nous allons découvrir dès maintenant !
Suite à la sensibilisation environnementale croissante, la tendance d’utilisation des véhicules ordinaires tend à être de moins en moins présente.
On peut estimer que, d’ici une trentaine d'années, la mobilité sera plus propre, plus verte et plus durable grâce à des véhicules ayant moins d’impacts environnementaux, et présentant plus de sécurité pour leurs usagers.
Nous vivons actuellement dans un monde où les objets deviennent de plus en plus connectés - et notre instrument privilégié et quotidien de mobilité le deviendra également !
Bien que la voiture connectée existe déjà avec plus de 340 millions exemplaires dans le monde à ce jour, il semblerait que ce ne soit que le début de son expansion. D’ici 2023, on estime que ce nombre se multipliera pour atteindre les 800 millions.
Mais pourquoi cet intérêt grandissant pour les objets connectés ?
De nos jours, les principaux équipements connectés de ces véhicules se rattachent essentiellement à la sécurité des usagers avec le respect des distances de sécurité et les commandes vocales, à la cartographie via les applications GPS, et à la fiabilité grâce à des diagnostics internes au véhicule plus détaillés. Ces fonctionnalités permettraient de réduire de 68% le nombre actuel d’accidents !
Par définition, un véhicule autonome est un véhicule entièrement piloté par une Intelligence Artificielle. Il se dirige seul, et est tout à fait capable d’adapter sa conduite en fonction de l’environnement qui l’entoure et des événements qui s’y produisent.
Si on vous parle de voiture sans conducteur, vous pensez à quoi ?
Pour être autonome, il faut être connecté ! Et c’est ce que Waymo, Nuro ou encore Zoox ont bien compris.
Cette tendance est d’ailleurs en pleine expansion, puisque General Motors aurait annoncé un service de VTSC (Voitures de Transport Sans Chauffeur) à venir...
D’un côté, la voiture autonome et partagée permet d’atteindre cet objectif d’une mobilité urbaine plus facile, sûre, propre, et confortable. Elle transformera les agglomérations urbaines sur le long terme. Par exemple, on retrouvera de moins en moins de voitures stationnées dans les rues, on remarquera également plus de propreté, etc.
De l'autre, la voiture autonome est une technologie qui reste tout de même assez chère, et qui nécessite un temps de latence réduit afin d’optimiser la sécurité des passagers. C’est pour cette raison que le développement de la 5G fait passer la voiture autonome à la vitesse supérieure !
Qui dit mobilité de demain dit plutôt… Drones, véhicules connectés et autonomes ? Ou vélos, trottinettes et mobilité verte ? Lançons les paris !
Des bateaux à faible émission pour parcourir les villes traversées par des cours d’eau ? Oui, ils existent !
On peut citer deux exemples :
Vous pensiez vraiment qu'on allait l'oublier ? Nous aussi on veut se déplacer comme dans le film "Le Cinquième Élément” !
Bien qu'elle ressemble plus à un avion ou un hélicoptère, EVTOL (Electrical vertical takeoff and landing) est une voiture volante toujours en phase de test aujourd'hui. Cette nouvelle technologie est capable d'envoyer des passagers ou des charges d’un point A à un point B pour un prix moins élevé qu'un trajet en hélicoptère (10$/min, par exemple).
Performante, moins bruyante (3 à 4 fois moins de bruit), moins polluante, et plus accessible, cette voiture volante pourrait même voler à l'occasion des Jeux Olympiques de Paris en 2024 !
Le seul obstacle reste cependant la sécurité… Tant que ces voitures n'auront pas une sécurité au moins égale à celle d’un avion commercial, il n’y aura pas de commercialisation.
Vous l’aurez compris ! D’une manière plus générale, ce n’est pas seulement la mobilité urbaine qui est impactée par la crise sanitaire… Ce sont également tous les autres moyens de transport, comme l’aéronautique par exemple.
Découvrez les témoignages de deux de nos Wilders :
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