« Il faut oser sortir de sa zone de confort ! Car plus on reste dans sa zone de confort, moins on se challenge, et c'est comme cela que l'on perd sa confiance en soi. » Pour Vincent Monmousseau, c'est en croyant en ses compétences et sa légitimité, que l'on va réussir à passer le cap. Vincent a lui-même engagé une reconversion professionnelle à l'âge de 40 ans, alors qu'il travaillait en tant que graphiste depuis ses 18 ans. Le déclic ? La perte de sens dans son ancien boulot. Trouver du sens à ce que l'on fait, ce serait donc la clef : « Par exemple, lorsque l'on fait un burn out, ce n'est pas parce que l'on travaille trop, mais parce que l'on n'est pas aligné par rapport à ce que l'on fait », assure le coach.
Un concept japonais du nom d' »ikigaï », pouvant être traduit par « joie de vivre » ou « raison d'être » permet justement de trouver sa voie. On en entend de plus en plus parler car au Japon, cette méthode a fait ses preuves. L’île d’Okinawa, au sud du pays, est l’endroit au monde où l’on vit le plus longtemps. Une longévité en partie attribuée aux bienfaits de l’ikigaï, et à un mode de vie sain. De quoi s’intéresser au phénomène !
Pour faire simple, l’ikigaï est au carrefour de quatre grandes interrogations :
Si l’on rassemble ces quatre grands critères, il est possible de trouver sa raison de se lever le matin. Mais attention, il suffit que l’un de ces éléments ne soit pas au rendez-vous pour ne pas être entièrement épanoui. Par exemple, si vous exercez un métier dans lequel vous êtes doué, qui contribue au bon fonctionnement de la société et pour lequel vous avez une bonne paie, mais que ce n’est pas ce que vous aimez faire, il vous manquera toujours une petite étincelle ! A l'inverse, il y a ceux qui ont fait de leur passion un travail, mais qui broient du noir tous les mois pour réussir à payer les factures… Il est donc important de bien identifier les 4 éléments qui VOUS rendront heureux.
Attention, une fois son ikigaï trouvé, il faut être prêt à passer à l'action ! Cela peut passer par une remise en question, et « l'égo en prend un coup », prévient Vincent Monmousseau. Pour changer de vie, il va peut-être falloir faire les choses différemment, « changer nos croyances, prendre d'autres décisions pour avoir un résultat différent. Prenons l'exemple de la tarte aux pommes, poursuit-il : vous avez des ingrédients, ce sont nos croyances ; une recette, qui représente l'action que l'on va réaliser, et cela donne un gâteau. Ce gâteau, il va susciter de l'émotion : de la colère ou de la tristesse si nous l'avons raté par exemples, de la fierté ou de la joie si nous l'avons réussi. Pour transformer ce résultat et cette émotion, il va falloir changer notre façon de faire. Car si l'on a toujours les mêmes ingrédients et la même recette, on aura toujours le même résultat ! »
Changer de métier, c'est aussi savoir bien s'entourer. Car le temps de la transition ne sera pas un long fleuve tranquille ! Certaines épreuves vous attendront sans doute comme le changement de rythme de vie, devoir monter en compétences dans un tout nouveau domaine ou encore avoir un niveau de revenu qui baisse pendant une période donnée c’est possible mais pas inévitable. Avant de se lancer, notre coach en développement professionnel, personnel et en leadership conseille d'en « parler à son entourage proche, de s'assurer par exemple que son conjoint soutient notre démarche et jauger sa motivation ». Pour changer, il faut être prêt à faire quelques concessions. Mais quand y réfléchit, cela vaut bien le coup de se surpasser et de chambouler son quotidien pour s’offrir la vie dont on rêve !
Pour s’inspirer, voici la liste des métiers les plus prometteurs pour les années à venir.