Le Secrétaire d’État connaît bien la Wild Code School. Il a visité en septembre dernier le campus de La Loupe. Mounir Mahjoubi a toujours clamé l’importance des formations courtes et plus particulièrement celles qui forment aux métiers numériques. Il est revenu sur sa propre expérience de codeur, et notamment sa toute première mission dans un magazine féminin britannique où il a “eu l’impression de moderniser la boîte et de faire un métier utile”. Le Secrétaire d’État n’a pas hésité à rappeler que le digital est “le seul secteur où il n’y pas de barrière à l’entrée ; dans le numérique c’est vous qui avez le pouvoir”. L’homme digital de l’année nous a même accordé un entretien exclusif.
D’autres acteurs de poids étaient présents à cette soirée d’inauguration. La Wild Code School étant labellisée Grande École du Numérique (GEN), Samia Ghozlane, directrice de la GEN était présente. Delphine Remy-Boutang, fondatrice de la Journée de la Femme Digitale et de l’agence de communication The Bureau et marraine de la promotion “Elle codent” a participé au mot d’accueil de l’inauguration. Plusieurs investisseuses de Femmes Business Angels étaient également présentes : ces invitées de marque ont fait confiance à la Wild Code School et y ont investi en mars dernier. Une cinquantaine d’invités étaient au total présents dont des représentants des structures suivantes : la Région Ile de France, Cap Digital, Ed Fab, Fabernovel Data & Media, Viva Technology, Capstan, Mappear, Led by Her, O’Clock, Educapital etc.
Delphine Remy-Boutang à l'inauguration de la Wild Code School Paris
Les investisseuses de Femmes Business Angels en compagnie d'Anna Stépanoff
Si tous ces invités étaient présents à l’inauguration de la Wild Code School Paris, c’est bien qu’il soutiennent le projet pédagogique et de manière plus générale qu’ils sont convaincus par l’importance de l’apprentissage du code informatique aujourd’hui. Et c’est autour de ce thème que plusieurs des invités ont échangé lors d’un débat intitulé “Pourquoi apprendre à coder aujourd’hui?”. Laure de La Raudière (Députée en Eure-et-Loir), Samia Ghozlane (Grande École du Numérique), Guy Mamou-Mani (Groupe Open), Amaury Perrier (Urban Linker) et Caroline Ramade (Paris Pionnières) sont revenus sur les enjeux de l’apprentissage du code et son importance dans la société d'aujourd’hui et dans le futur.
Table ronde : Pourquoi apprendre à coder aujourd'hui ?
Qui dit école, dit élèves. Et les apprentis développeurs du campus parisien étaient évidemment présents. Deux promotions d’élèves ont rejoint l’école dès son ouverture en septembre. Une première promotion, qui a démarré le 04 septembre, sera formée en JavaScript FullStack. Et une deuxième promotion, qui a démarré le 25 septembre, a la spécificité d'être composée de 100 % d’élèves femmes. Cette promotion, “Elles Codent”, est un programme de la Wild Code School qui a pour but d’inciter les femmes à se former aux métiers informatiques car les femmes ne sont pas assez représentées dans le secteur. Seulement 20% des développeurs informatiques sont des femmes. Cette promotion a été lancée avec le soutien de la mairie de Paris, dans le cadre du programme Paris Code, et de Delphine Remy-Boutang, marraine du programme.
Les élèves de la Wild Code School Paris avec Mounir Mahjoubi et Delphine Remy-Boutang