Matias, alumni du programme développement front-end de la Wild Code School, revient sur sa passion pour la musique, sa carrière et ce qui lui a donné envie de se reconvertir dans le développement front-end.
Je m’appelle Matias Espina, j’ai 30 ans, et je suis né du côté de la Patagonie en Argentine. J'y ai vécu toute ma vie jusqu'en 2019, où je suis venu m'installer à Berlin.
Pour revenir un peu sur mon ancien parcours, j'ai d’abord travaillé en tant qu’homme de ménage. Lorsque le confinement est arrivé, j'ai dû m’adapter au contexte sanitaire et travailler en tant qu’homme de ménage indépendant, en nettoyant des maisons privées.
Je me suis ensuite lancé dans le développement web en tant que freelance et j'occupe maintenant un poste à temps plein de développeur front-end, grâce à la Wild Code School. En effet, j’ai fini ma formation en 2020, puis j’ai continué en freelance avant de trouver mon premier emploi de développeur web à temps plein chez Devbite.
Mon parcours musical remonte à mes 15 ans, lorsque j'ai acheté ma première guitare électrique. À cette époque, je m'essayais déjà à l'enregistrement, j'avais mon premier groupe de musique et je commençais déjà à écrire des chansons.
Lorsque j'ai terminé le lycée, j’avais vraiment envie de continuer dans cette voie et d'étudier un cursus plutôt axé musique, alors j'ai essayé d’en apprendre plus sur la composition de la musique. Quelques années plus tard, j’ai voulu me pencher sur la direction d'orchestre, une très belle carrière. Malheureusement, j'ai dû suspendre mes études pour venir vivre à Berlin. Mais si jamais j’en ai l’occasion, je serais partant pour les terminer ici. J'ai adoré cette carrière !
J’ai toujours été considéré comme un “geek” et un “intello” par ma famille et mes amis, parce que j’ai toujours eu une aisance en informatique. Pour autant, je n’aurais jamais cru entrer un jour dans le monde de la programmation !
Je pensais que j'en étais incapable, que c'était un monde totalement différent de tout ce que je faisais, que cela prendrait des années à apprendre, que c’était bien trop tard pour commencer à s’y mettre ou que je ne pouvais réussir qu'en faisant un diplôme d'ingénieur à l'université. Je me suis trompé sur toute la ligne.
Depuis mon arrivée à Berlin, j'ai eu des jobs très variés pour essayer de gagner ma vie. Et un jour, j’en ai eu assez. J’ai décidé de tout arrêter pour me lancer dans le développement web. Un de mes amis, qui est maintenant un développeur senior, m'a raconté qu'il avait obtenu son premier emploi en programmation "après un cours d'un an dans son école". Wow, se former en si peu de temps est donc possible !
Le lendemain, je suivais déjà les cours d'introduction au FreeCodeCamp et la même semaine, j'ai découvert la formation Développeur front-end de 5 mois à distance sur le campus Remote de la Wild Code School.
Comment ça s’est passé ? C’est très simple : je me suis inscrit, je me suis formé intensivement pendant 5 mois, j’ai terminé ma formation, j'ai obtenu mon premier emploi en freelance la même année et presque 2 ans plus tard, me voilà !
Qu’est-ce que j’ai appris pendant ma formation ? Du HTML, du CSS, du JavaScript et pas mal de React. Grâce à la Wild, je sais créer un site web entier à partir de zéro, moduler la mise en page et faire fonctionner n'importe quel composant du site.
Je ne sais pas si elle l'a améliorée au sens strict, mais elle a fourni beaucoup de nouveaux outils pour créer de la musique et de nouveaux formats pour la consommer. Ce qui s'est fortement amélioré, c'est la manière d'y accéder.
Au 18ème siècle, pour écouter de la musique, il fallait jouer d'un instrument, aller à un concert ou engager un musicien. Si vous viviez loin de la ville, vous passiez probablement la majeure partie de votre vie dans le silence, à moins que vous ne possédiez vos propres instruments. Mais quand on y pense maintenant, on peut naviguer au milieu de l'Océan Pacifique ou vivre dans le désert, et toujours pouvoir écouter son album préféré en streaming de façon illimitée.
L'enregistrement de la musique et l'utilisation de l'électricité pour générer du son, à mon avis, font partie des inventions les plus révolutionnaires du dernier siècle. La radio, la télévision et Internet ont totalement changé notre façon d'accéder et de consommer la musique. On peut aussi penser aux synthétiseurs qui retransmettent l'énergie électrique en ondes sonores, et les ordinateurs qui transforment les zéros et les uns en musique.
Aujourd'hui, les grands artistes peuvent créer une chanson, la mettre en ligne le jour même et toucher 10 millions de personnes en quelques minutes.
La technologie rend également la musique “durable”. Par exemple, un enregistrement numérique durera aussi longtemps qu'Internet existera. Nous avons en notre possession des enregistrements de musiciens du 20ème siècle jouant leur propre musique. Il y en a un très spécial de Debussy jouant Clair de Lune, disponible sur YouTube. Claude aurait-il pu imaginer que quelqu'un soit capable d'écouter ce qu'il a enregistré ce même jour 150 ans plus tard ? Et peut-être dans 500 ans ou 1 000 ans ? Qui sait pour combien de temps encore existeront Internet et l'énorme base de données de l'histoire humaine qui l'accompagne...
C'est très difficile de choisir. Mais les instruments numériques, les synthétiseurs analogiques, discogs, soulseek et les platines vinyles font partie du top 5 des innovations technologiques que j'utilise le plus et que je préfère.
Lorsqu’on est freelance, on doit toujours être actif pour trouver nos clients. On est sa propre entreprise, son propre patron. Cela apporte quelques avantages bien sûr, mais aussi quelques difficultés.
Si vous restez sur vos acquis et que vous ne cherchez pas de clients, il n'y a pas de travail. Vous devez trouver un moyen d'exposer votre travail au grand jour, et d'attirer de nouveaux clients. Vous devez avoir la détermination nécessaire pour savoir évaluer ce que vaut votre travail du côté qualitatif, mais également du point de vue monétaire.
Mais la possibilité de gérer son temps et de travailler à distance de n'importe où dans le monde représente l’un des plus grands avantages. Si vous aimez les défis et apprendre de nouvelles choses, vous pouvez toujours accepter d’effectuer des missions qui nécessitent des outils ou des technologies que vous n'avez jamais utilisés auparavant pour les apprendre et les ajouter à votre stack.
Je suis en train d'étudier ThreeJS, une bibliothèque pour concevoir des sites et des applications 3D, basée sur JavaScript. Je me lance aussi lentement dans le back-end. Un de mes amis m'a sollicité pour développer une application mobile pour un projet très cool. On verra bien ce que cette nouvelle année m'apportera comme nouveaux apprentissages !
Si le monde tourne rond, c’est bien grâce aux “geeks” comme nous. Rejoignez le club ! 😄
Si, comme Matias, vous souhaitez vous reconvertir dans le développement web, on vous invite à débuter gratuitement et en ligne avec notre cours prépa Développeur web, et découvrir un autre témoignage d’une de nos alumni en développement front-end !