Anciennement gérante de magasin de prêt-à-porter, Anne a voulu prendre le tournant du numérique pour lancer sa propre boutique en ligne. On vous laisse découvrir son parcours dans cet article dédié !
Commerce et no-code : l’alliance parfaite pour lancer sa boutique en ligne
Bonjour Anne ! Peux-tu te présenter en quelques mots ? Quel a été ton parcours avant de rejoindre la Wild Code School ?
J’ai aujourd’hui 38 ans et suis issue d’une formation dans le commerce.
Mes grands-parents tenaient un magasin d’alimentation et il me semble avoir hérité de cette « âme de commerçant » et ce, depuis toute petite.
Très jeune, j’ai créé mon petit business de la production, à la distribution ! L’idée ? Proposer des « créations uniques » sur la base de coquillages que je commercialisais sur la digue de la côte belge. Ainsi, je restais de longues heures, assise en tailleur à vendre ces objets sur ma serviette de plage pour une recette de quelques francs belges journaliers ! Quel plaisir !
La graine a été semée, a germé… et a évolué.
J’ai expérimenté le terrain pendant 15 ans sur Lille et Paris en tant que Responsable de boutique pour des marques de renommées internationales, créateurs ou plus confidentielles.
Une belle aventure qui m’a permis de m’épanouir professionnellement et personnellement au travers de la hiérarchie, des équipes et des nombreux échanges avec la clientèle.
Pourquoi as-tu décidé de te reconvertir dans le numérique après avoir travaillé dans le secteur du prêt-à-porter ?
2020 a été une année propice à la réflexion.
Les fermetures des commerces non essentiels et, par conséquent, ces périodes successives de chômage partiel m’ont permis de prendre le temps de l’introspection.
Je me suis posée des questions simples :
- « Es-tu professionnellement heureuse à ce jour ? »
- « Quelles sont tes projections à 5 ans, 10 ans ? »
- « Fais-tu preuve d’intégrité aujourd’hui ? »
Bilan : j’étais clairement partagée entre un besoin de renouveau profond et ma zone de confort.
Si j’avais ce goût du challenge en tant que Store Manager ; oser une reconversion et quitter cette sécurité professionnelle (maîtrise du métier), me mettait dans une situation délicate, génératrice d’insécurité.
Mais rien n’arrive par hasard et j’ai réalisé une analyse transversale.
En effet, les problématiques rencontrées par mon dernier employeur quant à ses retards observés sur sa stratégie E-commerce et sa présence en ligne m’ont fait écho.
Ce manque de dynamisme dans cette nécessaire évolution m’a renvoyé à moi-même.
2020 a ainsi marqué la fin de ce cycle professionnel.
Après la prise de conscience, vient le temps du passage à l’action : me recycler ! (voire « m’upcycler » 😉)
Ce projet de reconversion est donc réfléchi et mûri.
Il est le fruit d’un véritable cheminement et s’inscrit aujourd’hui comme une évidence : j’ai pris conscience que, pour continuer à m’épanouir dans le commerce, il fallait que je l’envisage et le serve autrement en prenant en compte les nouveaux enjeux B2C et business- model.
Des notions importantes prennent aujourd’hui tout leur sens : faire preuve d’agilité, cultiver la résilience, viser l’amélioration continue !
Première session de formation no-code à la Wild Code School : le retour d’expérience
Tu es actuellement en formation no-code à Roubaix. Comment vis-tu ces premiers jours de formation ?
L’aventure a commencé !
Les profils et parcours des apprenants sont variés : cette diversité est une vraie richesse.
Une semaine intense en pratique et prise en main des divers outils de création et collaboration.
J’ai beaucoup apprécié cette première quête de mise en situation au travers de l’élaboration d’une landing page avec pour thème « se vendre en tant que no-code Maker ». Un exercice intéressant : se projeter au travers d’une problématique professionnelle.
Notre formateur, Valentin, nous a proposé d’autres solutions en termes de création de landing pages afin d’avoir un panorama plus élargi des possibilités envisageables en fonction des objectifs visés.
Au travers de cette première quête, et au-delà de l’apprentissage par la pratique, j’ai également noté mes axes d’amélioration personnels ; impatience et nervosité internes sont de vrais obstacles à la performance. J’ai aussi pu constater que j’étais en mesure de trouver certaines solutions par moi-même ; incroyable !
Concernant les quêtes soft skills (tips, tutos et best practices) : elles sont également pertinentes et complémentaires à l’apprentissage en lui-même (ex : support pour améliorer son organisation personnelle ou encore « apprendre à apprendre »)
Je suis très enthousiaste, limite « électrisée » avec une féroce envie d’apprendre !
Pourquoi t’es-tu intéressée au no-code ?
J’ai beaucoup travaillé en autonomie ces derniers mois sur divers sujets, certains m’intéressant plus que d’autres.
L’objectif était de me construire une culture web… qui était quasi nulle ! La marge de progression était donc importante.
Via des webinaires, livres blancs et autres lectures, j’ai balayé un large spectre : méthodes appliquées à la gestion de projet, les stratégies marketing (content marketing / emailing, social médias), l’UX/UI, le design thinking, le SEO/SEA/SXO, la cybersécurité, le RGPD….
C’était aussi l’occasion de me familiariser avec le jargon : anglicismes, acronymes et vocabulaire spécifique.
Au niveau des outils, j’ai débuté la pratique avec HTML5/CSS3 -introduction recommandée- avant de tester WordPress qui était mon objectif initial.
J’ai trouvé WordPress relativement intuitif et plus facile à manipuler que le code pur.
C’est ce qui a éveillé ma curiosité et m’a donné envie d’approfondir sur le sujet.
Je me suis informée sur les possibilités qu’offrait l’utilisation du no-code pour le E-commerce. L’idée de se « réapproprier » les moyens de production du web en rendant les outils plus accessibles m’a interpellée.
En mars 2021, le webinaire organisé par Mathilde, Campus Manager de Lille avec le témoignage d’un spécialiste no-code, a confirmé cet intérêt et a renforcé mon souhait de pratiquer.
Je n’ai personnellement pas la prétention ni l’ambition de devenir développeuse et j’ai trouvé le concept no-code intéressant dans la mesure où ces outils sont des facilitateurs et offrent de nombreuses opportunités (création, gestion, automatisation).
Le mouvement no-code prend de l’ampleur et la tendance semble s’accélérer avec une mobilité croissante et des besoins en applis toujours plus importants.
Mais aussi, dans cet objectif commun d’aller toujours plus vite, être plus visible et accessible : que ce soit pour son business online, pour ses clients mais aussi en interne (entre collaborateurs).
Gains de temps et donc de productivité, économie de budget tout en se libérant de ces contraintes techniques : des arguments convaincants !.... sans oublier tous les autres avantages que je vais découvrir au cours de cette formation.
Comment vois-tu évoluer ta carrière à la suite de ta formation à la Wild Code School ?
J’ai plusieurs options en tête, l’une n’empêchant pas l’autre.
Suite logique à mon parcours professionnel précédent, j’aimerais occuper le poste d’E-store manager ; connaître les problématiques métiers et développer une vraie expertise pour :
- Accompagner la transition numérique (brick & mortar) ;
- Participer à la mise en place / gestion d’une plateforme E-commerce (gestion de l’offre en ligne, e-merchandising, veille, optimisation de parcours,..) ;
- Développer le CA online (identifier les leviers de croissance et opportunités de business par l’analyse des KPI’s,..) ;
- Contribuer à l’amélioration des stratégies commerciales et marketing, booster les synergies online-offline ; développer les points de contact ;
- Concevoir / animer un programme de fidélisation.
Mais, j’ai aussi une vraie adrénaline à l’idée d’évoquer mon projet personnel -la création d’un E-shop- sous le format concept-store. Cette perspective m’anime au quotidien !
Je suis cependant de nature prudente : le projet doit mûrir et de nombreuses compétences, notamment techniques, sont à acquérir.
Actuellement, je réalise un important travail de veille : les chartes, designs, offres, structures et arborescences, les services différenciants proposés sur une quinzaine de sites que j’estime inspirants. J’essaie aussi d’identifier les éléments de friction, les problématiques liées à la catégorisation, le search, l’écriture prédictive….
Je suis convaincue que la maîtrise des outils no-code est une plus-value inestimable pour ces ambitions professionnelles. C’est aussi un avantage compétitif intéressant pour évoluer dans le E-commerce (et d’autres secteurs !)
Qu’est-ce qui te plaît le plus à la Wild Code School et pourquoi avoir choisi cette école plutôt qu’une autre ?
La renommée de la Wild Code School n’est plus à faire en termes de qualité de contenus et de méthodologies d’apprentissage.
Learning by doing ! Une évidence : la théorie est dénuée de sens, sans passage à l’action.
L’entrée en matière s’est faite sans tarder.
Une méthodologie qui pousse aussi au dépassement de soi et qui offre la possibilité de développer confiance/estime en monopolisant ses ressources intérieures tout en cultivant la résilience. Génial pour prendre conscience de capacités insoupçonnées !
Quant au programme « Transformer une idée en projet pour la concevoir en solution » : un argument choc qui m’a convaincue car adapté à mon profil, mes besoins et ambitions futures.
Une promesse validée et ce, dès cette première semaine !
Bienveillance et empathie sont également au rendez-vous.
J’étais un peu dubitative sur cet élément… Non, ce n’est pas un argument marketing !
Campus Manager, formateur et élèves : nous partageons tous ce respect mutuel dans une grande décontraction.
Quel plaisir de travailler dans cet esprit collaboratif et en chaussettes !... J’en profite pour remercier la Team Roubaix, et plus particulièrement certains d’entre eux qui m’ont déjà bien aidée. 😊
Le no-code à la Wild Code School, c’est LA combinaison gagnante : qualité de la formation délivrée, méthodologie pratique dans une ambiance à la fois pro et conviviale !
Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à ceux qui souhaitent se reconvertir dans le no-code ?
Au quotidien, s’informer et se montrer curieux. Il existe de nombreux blogs, tutos, podcasts et autres newsletters. Selon moi, certaines sources sont incontournables : Contournement, Ottho, No code station, sans oublier les vidéos pleines d’énergie de Shubham Sharma.
L’offre est pléthorique.
Les lectures sur le sujet permettent aussi de comprendre l’univers no-code et l’étendue des possibilités de création, gestion, automatisation, et bien d’autres solutions « facilitatrices ». Le champ d’application est vaste.
S’investir et être proactif : « pratiquer en autonome sur de petits projets persos pour prendre du plaisir ! » (Cf, Valentin). Il a dit ici l’essentiel : joindre le plaisir à la pratique et vice-versa ; se projeter sur ce qui fait du sens pour soi.
Oh oui, j’allais oublier : apprendre à lâcher-prise (dissocier son engagement dans l’action, du résultat en lui-même qui peut devenir obsessionnel)… Sur le sujet de développement personnel : work-in progress de mon côté !
Merci pour toutes ces réponses ! Aurais-tu un dernier mot pour les Wilders ?
Comme chaque outil, le no-code a ses limites, mais c’est une certitude : il a un véritable avenir.
« Nous sommes nos choix. Construisez-vous une belle histoire ! » - Jeff Bezos
Alors qu’attendez-vous ? Let’s GO !!!
Pour en savoir plus sur le no-code, découvrez notre guide des outils no-code !
Et pour candidater à la prochaine session, on vous invite à vous rendre sur notre page formation no-code.