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No-code et low-code en 2025 : révolution ou complément aux compétences dev ?

Les plateformes no-code et low-code ont bouleversé le développement logiciel en offrant la possibilité de créer des applications sans avoir besoin d’écrire une seule ligne de code. Mais ces technologies sont-elles une révolution capable de remplacer les développeurs ou restent-elles un simple complément aux compétences techniques ?

Un écran d'ordinateur affichant des maquettes d'interface utilisateur pour des applications mobiles, avec des éléments de design et des graphiques.

L’essor des plateformes no-code et low-code a transformé la façon dont les applications sont conçues et déployées. En 2025, ces technologies continuent d’évoluer, facilitant l’accès à la création d’outils numériques sans nécessiter de compétences avancées en programmation. Selon une étude de Gartner, en 2025, 70% des nouvelles applications développées par les entreprises utiliseront des technologies no-code ou low-code, contre seulement 25% en 2020. 

Cette révolution signifie-t-elle la fin des développeurs, ou bien s’agit-il d’un simple complément aux compétences tech ? Il faut bien comprendre que, tout d’abord, ces outils restent dépendants des développeurs pour leur maintenance, l’extension de leurs fonctionnalités et l'intégration d’architectures plus avancées. Plutôt que de remplacer les développeurs, le no-code et le low-code redéfinissent leur rôle en leur permettant de se concentrer sur des aspects plus stratégiques et techniques du développement logiciel.

 

État des lieux du marché no-code et ses applications

Le marché du no-code et du low-code est en pleine expansion. En 2025, les outils comme Bubble, Webflow, Make, Zapier, Retool et OutSystems connaissent une adoption massive, aussi bien par les startups que par les grandes entreprises. Ces solutions permettent de créer des applications, des workflows automatisés et des sites web en un temps record, réduisant ainsi le temps de développement et les coûts associés.

Les domaines où le no-code s’impose sont variés :

  • Entrepreneuriat et startups : Accélération du prototypage et du déploiement d’applications.
  • Marketing et growth hacking : Automatisation de processus et intégration d’outils sans intervention technique.
  • Opérations et gestion interne : Digitalisation rapide des workflows pour optimiser la productivité.
  • Data et analytique : Automatisation des collectes et analyses sans besoin de coder.

 

Quels métiers sont impactés par cette tendance ?

L’essor du no-code et du low-code modifie la façon dont plusieurs professions abordent la technologie :

  • Product Managers : Tests rapides des concepts sans dépendre d’une équipe de développement.
  • Marketeurs et Growth Hackers : Automatisation des campagnes et gestion des données clients sans passer par un développeur.
  • Business Analysts : Création de tableaux de bord interactifs et d’applications de suivi de performance.
  • Ops et gestionnaires IT : Intégration et gestion des outils internes de façon autonome.

Les développeurs ne sont toutefois pas écartés par cette transformation. Au contraire, ils deviennent souvent des "facilitateurs", supervisant les architectures et intervenant pour étendre les capacités des outils no-code en intégrant des API, des bases de données complexes et des algorithmes sur mesure.

 

Faut-il encore apprendre à coder ou miser sur ces outils ?

La question du futur des compétences techniques se pose. Voici deux perspectives :

  • Le no-code comme complément : Pour les non-techs, ces plateformes permettent de mieux comprendre les logiques du développement sans entrer dans la complexité des langages de programmation. Pour les développeurs, ces outils sont des accélérateurs, leur permettant de se concentrer sur des tâches complexes tout en laissant les utilisateurs autonomes sur des besoins simples.
  • L'apprentissage du code reste essentiel : Bien que le no-code permette d’accomplir beaucoup, les limites apparaissent rapidement pour des applications complexes. La connaissance du code reste cruciale pour créer des solutions sur mesure, dépasser les limitations des plateformes et garantir une architecture solide.

Le no-code et le low-code ne remplacent pas les développeurs, mais ils transforment le paysage technologique en rendant la création logicielle plus accessible. En 2025, il s’agit d’un formidable levier pour les professionnels qui souhaitent créer rapidement des solutions tout en optimisant la charge de travail des développeurs. Apprendre à coder reste donc un atout, mais s’initier aux outils no-code est un avantage stratégique dans un monde où la rapidité d'exécution est primordiale.

Parce que les compétences techniques sont encore essentielles pour faire la différence sur un marché de l’emploi de plus en plus concurrentiel, consultez nos offres de formations en développement web et devenez un expert ! 

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