Le Dojo Kesako ?
Le Dojo vient à l'origine des sports de combat. Le Dojo est le lieu où l'on pratique des katas c'est à dire des mouvements ou une série de mouvements qui sont répétés tant de fois qu'ils en deviennent automatiques. Depuis plusieurs années, l'exercice du Dojo a été repris dans l'univers de la programmation informatique et est pratiqué par des groupes de développeurs qui se réunissent et progressent de façon collaborative afin de résoudre des problèmes algorithmiques en groupe. Tout l'intérêt du Dojo, dans le sport comme dans le code, est de se créer des automatismes. En algorithmie, un développeur a besoin de nombreux automatismes pour pouvoir écrire son code de façon simple et fluide (par exemple : créer et appeler des fonctions). Le Dojo est donc une méthode qui permet d'acquérir ces automatismes.
Exemple de Dojo à la Wild Code School
Des cycles imbriqués de résolution d'algorithmes
1) Le cycle pilote/co-pilote
Dans un Dojo, seulement deux membres du groupe peuvent agir en même temps : le pilote qui code et le copilote qui peut communiquer avec le pilote. Les autres ne font qu'observer. Toutes les trois minutes, le clavier change de mains pour permettre à chaque participant d'endosser à plusieurs reprises et tour à tour le rôle du pilote, copilote et de l'observateur.
2) Le Cycle Test Driven Development (TDD)
Le TDD est la méthode utilisée pour construire l'algorithme.
Il s'agit d'un cycle de résolution de problème qui s'articule en 5 étapes clés :
- écrire un test
- lancer le test (et vérifier qu'il échoue mais que les anciens tests fonctionnent)
- écrire du code pour répondre au nouveau test
- relancer les tests (il doivent tous passer)
- refactoriser le code écrit
Au delà d’être une bonne pratique de programmation, le TDD permet de découper un problème algorithmique en sous parties plus simples à résoudre.
Le Dojo version Wild Code School
La pédagogie du Dojo fait partie du programme de formation de la Wild Code School depuis ses débuts et figure parmi les méthodes d'apprentissage les plus appréciées car à la fois collaborative et guidée. Chaque élève participe au moins à deux dojos par semaine.
Un Wild Dojo dans nos écoles dure environ une heure et demie et réunit des petits groupes de 5 à 7 élèves. Il est piloté par le formateur qui choisit un sujet adapté au niveau des élèves, oriente le dojo, aide le groupe dans la résolution du problème et fait éventuellement des points théoriques.
Exemples de sujets de Wild Dojos :
- convertir des chiffres romains en chiffres arabes
- écrire la suite de Fibonacci
- résoudre le problème des tours d'Hanoi
- reprise des exercices du Concours « Meilleur dév de France »