Que faisais-tu avant d’être à la Wild Code School ?
J’ai fait un BTS en management commercial et j’ai une licence en arts et culture. Je souhaitais avoir les deux casquettes, celle du milieu business et celle du milieu de la culture. Mais je n’ai pas trouvé d’emploi et je me suis tournée vers le code.
Qu’est-ce qui t’a amenée à te tourner vers le code ?
J’en avais fait un petit peu à l’université, j’ai suivi une option pour pouvoir faire mon cv en HTML et CSS. Ce n’était que deux heures par semaine pendant un semestre mais j’ai bien aimé. Puis ma sœur m’a dit de regarder le reportage sur TF1 sur l’école. J’ai accroché à la philosophie de l’école et j’ai postulé.
Comment s’est déroulée ton arrivée à l’école ?
Je viens du Nord-Pas-de-Calais, il ne m’a pas été très facile de trouver des financements pour suivre une formation dans une autre région. Après plusieurs refus j’ai recontacté l’école qui m’a dit qu’on ne laissait personne sur le bord de la route et qu’on trouverait une solution. J’ai finalement pu avoir une bourse et rejoindre la Wild Code School.
La vie en communauté avec les autres Wilders se passe bien ?
On est un bon groupe, on est studieux mais on fait quand même la fête. Il y a un noyau dur qui voit tout de suite si l’un d’entre nous décroche, on se motive et on s’entraide pour ne rien lâcher pendant les rendus de projets qui peuvent être intenses.
Quel regard as-tu sur la pédagogie ici ?
Je suis venue pour la pédagogie de la Wild Code School. J’avais été voir d’autres écoles mais ça ne me convenait pas. J’ai reçu assez de cours magistraux auparavant, apprendre autrement me convient. Ici il y a un effet de groupe, le fait de travailler tous ensemble dans un open space, de vivre ensemble. J’apprécie de coder sans mes chaussures par exemple, ça peut paraître futile mais j’apprécie d’enlever mes chaussures le matin quand j’arrive et d’être en chaussettes toute la journée.
Vous êtes 7 filles pour 23 garçons, tu en penses quoi ?
C’est un bon début, un peu plus que dans d’autres écoles. Je suppose que c’est un souhait de l’école. Je pense qu’on sera de plus en plus nombreuses, ça se démocratisera, on voit même apparaître des articles dans la presse qui disent que notre code est plus propre que celui des garçons. Le fait d’intégrer les femmes amène une autre dynamique : on ne travaille pas de la même manière, et ça joue sur l’ambiance de travail et sur l’ambiance du groupe, en positif !
Vous souhaitez rejoindre la famille des Wilders et apprendre à coder comme Mathilde ? Vous pouvez vous inscrire pour une de nos sessions ici !