Après des années dans le savoir-être, j'avais envie d'avoir un savoir-faire technique. J'ai senti que c'était le moment pour moi d'apprendre quelque chose. Et j'étais intéressée par l'innovation. Par ailleurs, je déplore la très faible mobilité professionnelle une fois un diplôme universitaire obtenu. A mon sens, il est tout à fait possible d'utiliser des aptitudes acquises lors d'un cursus ou d’une expérience professionnelle dans un autre métier. Je crois à l'hybridation des compétences pour construire les nouveaux et futurs métiers que les perpétuelles avancées technologiques rendent nécessaires.
J’étais attirée par le monde du numérique. Je me suis d’abord intéressée au métier de data scientist, parce que j’avais l’habitude de faire des protocoles de recherche. Mais ça restait dans l'analyse et j'avais vraiment envie d’un savoir-faire, de construire quelque chose. Ce que je trouve passionnant dans le métier de développeur, c’est de partir de quelque chose d'abstrait (un langage de programmation) et de la transformer en quelque chose de concret (une application qui fonctionne).
Venant d'un tout autre milieu, je n’avais pas envie de retourner vers un cursus long. Le format court de la formation proposée à la Wild Code School était idéal pour moi.
Et j’ai découvert les méthodes de travail agiles que je ne connaissais pas du tout (moi qui avais plutôt des méthodes universitaires). La pédagogie de la Wild Code School est très axée sur la pratique, tu te casses les dents dessus avant d’avoir la théorie qui te permet de comprendre. Cette inversion m'a énormément apporté. Et c’est ce que je recherchais. Je reproche à ma formation précédente d'avoir un fossé entre la théorie et la pratique.
A la Wild Code School, on est plongé directement dans le bain, dans la pratique. On travaille sur des vrais projets ; on est donc directement confrontés à ce qui nous attend après l’école, aux problèmes rencontrés par les développeurs et je trouve ça formidable. Je pense que ce modèle pédagogique peut être transposé à plein d'autres métiers ; c’est LA solution pour les reconversions professionnelles ou les surdiplômés laissés sur le carreau.
Il y a aussi le fait qu’il n’y a pas de profil type qui m’a attirée. Quel que soit ton profil, peu importe ce que t'as fait avant : il y a de la place pour tout le monde. Même les profils différents : on apporte tous quelque chose.
Pour être développeur, il faut être très curieux. Il faut aussi savoir s’adapter, que ce soit à une équipe, à des clients ou aux technologies qui évoluent rapidement. Ça me plait de me dire que ce n’est jamais fini et que je pourrai toujours apprendre.
Il n’y a pas du tout un jour où j'ai regretté mon choix. Ni mon choix actuel ni mes études précédentes. Ce que j’ai fait avant me sert dans ce que je fais aujourd'hui. Et à chaque fois que je rencontre un développeur, ça me conforte dans mon choix de devenir développeuse. On nous dit souvent d’être nous-même mais avant de pouvoir être soi-même, Il faut prendre le temps de se connaître et de sortir des schémas qu'on s'est construits.
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