Aujourd’hui, il y a de fortes chances qu’un salarié ne passe pas toute sa vie professionnelle à exercer le même métier. De plus en plus de personnes font des reconversions professionnelles. Certaines de ces reconversions sont assez inattendues. C’est le cas de Pierre Vicq, qui était greffier au tribunal et qui a choisi de devenir développeur web. Pierre a rejoint la Wild Code School Bordeaux en février 2017. Retour sur son parcours et sa reconversion professionnelle informatique.
J’ai un parcours atypique. J’ai fait plusieurs choses. J’étais greffier au tribunal de commerce. J’ai tout plaqué parce que j’avais une opportunité extraordinaire de travail mais ça n’a pas abouti. J’ai ensuite travaillé dans la grande distribution. Et puis j’ai créé une entreprise mais malheureusement l’aventure s’est arrêtée. Je me suis posée et je me suis dit qu’il fallait que je trouve ma voie.
En fait, les études de droit, le greffe, c’était un peu par défaut. Ce sont des choses que l’on m’a proposé. On m’avait dit « tu devrais faire ça. » mais je ne m’étais jamais écouté. Donc à un moment, je me suis dit « qu’est ce que toi tu veux faire ».
Le numérique s'est imposé à moi comme une évidence : je suis passionné par les nouvelles technologies et je suis capable de passer des journées entières derrière mon ordinateur à travailler sur un logiciel (comme Adobe Illustrator pour mon projet d'entreprise). Tous mes amis ou ma famille m'appellent pour réparer ou paramétrer leurs ordinateurs et téléphones. J'ai fait partie de l'association Supercoop et j'ai rejoint le groupe informatique où j'ai pu appréhender WordPress. A chaque fois qu'il s'est agi de travailler sur un projet numérique durant mes études, j'ai toujours surpassé le cahier des charges car j'y prenais du plaisir. L’informatique, c’est un domaine que j’aime mais je n’avais jamais osé me lancer dedans. Alors j’ai décidé de m’y mettre et d’en faire mon métier !
La pédagogie de Wild Code School me rappelle l'ambiance décalée et en même temps productive de tous les projets qu'on a pu mener en équipe lorsque j'étais en école de commerce, les nuits à travailler avec la cafetière qui tourne, les crises de rire…
La formation est dense – mais il me fallait justement un format court et intensif. J’ai aimé l’esprit, l’idée de coder en chaussettes etc. C’est une école qui est ouverte à tous les types de profils. Au début, j’ai eu des difficultés avec la méthode d’apprentissage par la pratique. J’ai un parcours académique classique ; j’étais habitué à lire beaucoup de théorie, à avoir des cours que je pouvais potasser… Mais à la Wild Code School, ça ne marche pas comme ça. Au final, l’apprentissage par la pratique fonctionne très bien !
Pierre en train de coder
Il faut être persévérant, aller jusqu’au bout des choses et ne jamais abandonner. Quand on code, on peut passer beaucoup de temps sur un problème et ça c’est quelque chose à laquelle on n’est plus habitués ! Surtout dans la nouvelle génération, on obtient tout rapidement et facilement. Mais en code, on est souvent confrontés à des problèmes qui prennent beaucoup de temps à résoudre. Il faut donc être patient et persévérant. Il faut aussi être très rigoureux ; une simple virgule peut tout faire planter ! Et enfn il faut être curieux. Il y a un travail de veille à faire qui est indispensable. Les technologies évoluent rapidement et il faut aller chercher l’information et se mettre à jour de manière régulière
Bien sûr ! J‘ai décidé de me reconvertir tardivement mais je sais que cette voie est la mienne. Je ne regrette pas du tout mon choix. Je veux vivre de ma passion, qui est l’informatique.
Plus d’infos sur le parcours de Pierre Vicq sur son profil LinkedIn.
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