Il a débuté une carrière professionnelle d’administrateur système de manière autodidacte avant de s’orienter vers la restauration 6 ans plus tard pour financer des études universitaires de philosophie. Diplômé d’un master de philosophie tout en cumulant les contrats dans la gestion de bars, il se tourne naturellement vers les concours administratifs pour enseigner la philosophie et transmettre à son tour.
Le faible nombre de places pour les concours, la recherche de stabilité et d’un retour à ses premières amours numériques l’ont amené à reprendre le code et à chercher une formation pour en faire son métier.
Ce sera la Wild Code School, choisie pour son format court, son approche pratique et son objectif de rendre les élèves employables et opérationnels en sortie de formation.
Une formation très intensive qui lui permet de maîtriser un socle de connaissances techniques sur le développement Web et de les mettre en application sur des projets clients.
Sébastien le dit lui-même :
la Wild Code School, ce n'est pas qu’une partie de plaisir, j'ai puisé dans mes ressources pour monter en compétences
Un effort récompensé puisqu'il est accepté en stage avant la fin de la formation au sein d’une entreprise spécialisée dans les projets e-commerce. Cette expérience s’est conclue positivement avec une proposition d’embauche.
A-t-il pour autant renoncé à la philosophie? Il est le mieux placé pour en parler.
A cette question, mon esprit chafouin a envie de répondre : “peut-on renoncer à la philosophie ?” ce qui serait déjà une première réponse à cette question. Si l’étude de la philosophie ou sa pratique avait pour vertu d’opérer une conversion du regard comme le dit Platon, sauf à oublier cette conversion, il me paraît impossible de l’abandonner volontairement… et quand bien bien même je le pourrais et le voudrais, je ne serais en train de faire autre chose que de la philosophie… renoncer à la philosophie, c’est encore philosopher.
Reste que ma “conversion” à l’informatique cette fois-ci surprend en règle générale. Mais d’un certain point de vue, le travail de codeur est à peu près comparable au travail du professeur de philosophie ; chargé aussi de corriger les copies, ce dernier “débogue” les copies en corrigeant les fautes d’orthographe, les erreurs de syntaxe et la logique de l’argumentation afin que s’assurer de la cohérence générale du propos de l’élève. Ensuite, la plupart des parcours universitaires accordent beaucoup de temps à l’étude de logique formelle et des tableaux de vérité… En somme, à l’heure actuelle, j’estime faire de la logique appliquée, soit une branche de la philosophie !
En revanche, mes compétences pourront aussi me permettre à l’avenir de monter des sites web consacrés à la philosophie. Un site de publication des travaux d’un éminent professeur de philosophie de Strasbourg est d’ailleurs déjà en projet…